martedì 6 marzo 2012

"Do the right thing !» implante sur l'Etna! Soirée Al Cantara



 Je m'étais promis depuis longtemps de créer un blog sur le vin, et après avoir acquis une certaine familiarité avec l'instrument, je pense qu'il est venu le temps de mettre sur le Web les émotions eues dans le diverses "rencontres du vin" que, pendant les nombreux dîners faits exprès dans cette capitale européenne, nous avons, avec mes amis  passionnés du vin, le plaisir d'essayer.
Jeudi dernier, nous avons créé un petit événement chez nous et nous nous sommes aventurés à la découverte des vins d' un établissement vinicole jeune de la Vallée de l'Etna, Al Cantara  de Randazzo, qui, depuis six ans a commencé à proposer des vins très spéciaux, inextricablement liés à la "volcanité" du terroir la province de Catane, si comme ils le font,  d'ailleurs,  des autres producteurs comme Benanti, Cornelissen, naturaliste belge radical tout aussi bien comme le chanteur de Simply Red, Mick Hucknall, qui depuis dix ans a investi dans ces lieux, a Sant'Alfio pour la précision, où il a fonde  la cave viticole Il Cantante.
Merci à Leda Giuffrida, de base ici à Bruxelles, nous avons pu connaître presque toute la gamme de vins de Al Cantara et ce qui a été créé depuis 2004 par son père, Pucci, qui, enlevés les vêtements de célèbre expert-comptable à Catane, a commencé cette nouvelle expérience sur ses 9 hectares à 600 mètres sur les pentes de l'Etna.
Al Cantara est donc une nouvelle entreprise, qui avec d'autres nombreux producteurs, exploite le territoire de la partie orientale de la Sicile dans le sens inverse de ce qui a été fait, pourtant, très bien à l'ouest:  moins de cépages internationaux, bien que présents, et plus d'espace pour des cépages autochtones comme le Carricante,  plutôt que la Minnella et le Grecanico doré pour les blancs, les Nerelli (Mascalese et Cappuccio) pour les rouges. Moins de structure, la moins de charge en anthocyanes, moins  de "chocolateux" pour les rouges, mais plus de minéralité,  de terroir, et de  véracité et d'authenticité dans chaque vin.
Mais Al Cantara n'est pas seulement le vin, est un projet culturel qui vise à combiner le vin, l'art et la poésie, comme la signification du mot met en évidence: al-cantara signifie « pont », ce qui devrait être bâti par le moyen de ce projet entre les trois éléments,  grâce aussi à l'aide d'un professeur de littérature à l'Université de Catane, à travers laquelle l'idée de M. Pucci a pu prendre forme. Chaque vin de la gamme la plus élevée est nommé avec des mots repris dans les versets de Nino Martoglio, un poète de l'Etna du début du siècle dernier, tandis que ceux de la gamme de base, correspondent aux titres de nombreuses œuvres de poètes du début du XXème siècle ou contemporains. Pour les étiquettes, les mêmes sont de véritables œuvres inspirées par les versets de Martoglio, et peintes par l’artiste Alfredo Guglielmino. La décision de tenir un concours pour l’étiquette de « O Scuru O O Scuru », semblait même pionnière avec 127 artistes qui ont essayé de donner le visage à ce vin ; Al-Cantara a ensuite choisi le meilleur, en garantissant la publication des autres étiquettes dans des volumes publiés à leur frais. Et  encore dans le concept de «pont» entre Marsala et Etna, on fait remonter le choix d'adopter quelques cépages internationaux et d’autres typiques de cette région, comme le Grecanico, pour confirmer la polyvalence du territoire.
Leda, très poliment mais avec un trait composé d'orgueil, nous a accompagné dans le parcours en commençant par un Occhi di Ciumi,  Indication Géographique Protégée IGT, un mélange de plusieurs cépages à baie blanche avec une prédominance de Carricante, qui nous a impressionné par sa fraîcheur et sa minéralité, et pour une bonne présence dans la bouche qui le rend très approprié pour la charcuterie et les apéritifs et aussi pour un prix très contenu par rapport à sa qualité.
Nous avons été ensuite frappés par l'originalité du particulier blanc "'A Notturna", IGT Sicile, mélange de 85% de grecanico et 15% du cépage du nord Gewurztraminer. L'arôme parfumé provenant de grecanico, qui lui donne l'air plus du  Sauvignon  que de la Garganega qui est censée être très voisine,   est ici amplifié par l'ajout de Gewurztraminer, mettant en lumière au  nez et dans  la bouche des notes de fruits tropicaux, pêche mûre et de litchi, et encore une minéralité soutenue qui se reflète dans une persistance en bouche augmentée d’une fraîcheur dominante et un arrière-goût très agréable. Pas de surprise s’il a été  le vin le plus populaire de la soirée, aussi dû à la présence remarquable des femmes. Vin particulièrement adapté pour des apéritifs ou en accompagnement de fromages, même bleus, il ne refuserait pas de se marier avec des plats poissons épicés.

Nous avons ensuite goûté trois vins rouges: le premier était un mono-cépage de Nerello Mascalese IGT Sicile, "Muddichi de Suli", « morceaux de soleil », qui frappe pour une étiquette particulière et évocatrice. La faible charge en anthocyanes  le fait rassembler  beaucoup dans sa couleur à un pinot noir ou un grignolino, mais la remarquable acidité lui donne un certain degré de personnalité. La variété des Plaines de Mascali je ne l’'avais jamais goûtée en pureté: c'est un vin pour "buveurs experts" qui sont en mesure de le comprendre. Il ne fait que l'acier, sa teneur en alcool n'est pas très élevée et son authenticité et son être éclectique le rend un vin apte à accompagner tout un repas.

Le deuxième rouge a été le Pinot Noir " U Toccu ", IGT Sicile il aussi, qui, comme le Gewurztraminer a été implanté suivant les conseils de Giacomo Tachis, le prince entre les  œnologues italiens et le père du  Tignanello et du  Solaia, qui considère l'Etna adapté à tout type de cépage, même les plus difficiles et anguleux. A vrai dire, je n’aurais jamais dit que c'était un Pinot: la couleur est plus intense qu'un Pinot de Bourgogne, et la structure semble différente. En seulement six mois dans des barriques il a réussi à atteindre, outre les parfums classiques de fruits rouges (prunes mûres surtout), des notes grillées et de chocolat, avec une vanille très gentille ; assez importante la permanence en bouche  et l'arrière-goût est presque doux. Donc, la performance de cette variété du nord  implantée au sud a été magnifique, quasiment  digne d'un Pommard ou un Chassagne Montrachet. Il va bien avec les viandes braisées ou des plats épicés, et  d'une certaine importance.

Troisième parmi les Rouges, "O Scuru O Scuru", Etna Rosso DOC, produit fleuron de l'entreprise, mélange entre Nerello Mascalese et Nerello Cappuccio, en provenance  des vignes les plus importantes de 40 ans et plus à très faible rendement.
Ce vin a été impressionnant dans sa gentillesse, ses tanins doux, ses notes de cerises sous alcool avec une pointe balsamique et une senteur de réglisse, qui témoignent d'un spectre olfactif donné par un sage vieillissement en barriques, qui peut durer plus d'un an.
La fin, comme pour tous  les vins classiques de l'Etna est tout à fait minérale et la persistance d'une certaine longueur. Ce vin aussi est apte à accompagner des plats importants.

Last but not least, et pour une conclusion digne de la dégustation, que nous avons limité et différé pour une deuxième session pour les vins qui restent, on a eu Gewurztraminer  passerillé Lu Disiu, extraordinaire dans sa douceur, et à mon avis aux  niveaux des meilleurs passito de Sicile. En raison des fluctuations de température le microclimat des pentes volcaniques rend possible une grande performance pour cette variété aromatique du lac Tramin. Le passerillage sur des nattes pendant environ vingt jours, la vinification particulière et la sélection des raisins nous donnent un vin avec des notes d'abricots confits et des raisins secs, avec une minéralité extraordinaire et  une rondeur en bouche qui n'a rien à envier à son  homologue Komtess Saint Michael Eppan ou aux nobles vins doux de Pantelleria. Seul ou accompagné de fromages bleus ou de pâtisseries sèches  il peut nous tenir  adéquatement compagnie, surtout dans les soirées d'hiver.
Avec ça  nous avons terminé notre parcours, qui nous a permis de tester les choix de l'entreprise, adressées à la recherche d'un niveau de qualité constant dans la production du vin, soutenu par un projet culturel très entrainant, qui a récemment inclus également l'ouverture d'une Œnothèque Atelier appelée Espace Al Cantara dans le centre de Catane, qui a déjà reçu un assez grand nombre de reconnaissances.
On s’est salué avec Leda, en train de partir le lendemain pour  Düsseldorf au Prowein, très satisfaits, avec la volonté  de proposer quelque chose de pareil peut-être bientôt, pour terminer le reste des vins.
J'espère, compte tenu de la sicilianité intacte de ces vins, du lien tangible avec le territoire, combinée avec les poèmes et les étiquettes, que Al Cantara puisse être d'un grand intérêt pour les nombreux restaurateurs  d’origines siciliennes en Belgique, peut-être jouant sur un effet de "nostalgie", qui souvent, combiné avec la qualité, est très important pour véhiculer les produits oeno-gastronomique italiens dans un marché où le Made in France laisse peu d'espace. Certes, la qualité de l'entreprise aidera dans cet effort.

2 commenti:

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  2. pour les fautes d'ortographes...pardonnez-moi... je les corrigerai au fur et à mesure :-)

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